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Faut-il accepter que nos ados fassent l’amour sous notre toit?

Faut-il accepter que nos ados fassent l’amour sous notre toit?

Doit-on, quand on reste parent d’adolescents, accepter qu’ils dorment avec un petit(e) copain(e) a domicile? Ou mieux vaut-il que un life sexuelle s’epanouisse a l’abri des regards et des oreilles?

Faut-il accepter que des ados fassent l’amour sous notre toit?

“Ma fille ainee, qui a 18 annees, est avec son copain depuis deux annees. Il dort a la maison regulierement depuis environ 1 an et demi et ca ne nous pose aucun probleme”, raconte Muriel, mere de trois bambins. Une situation impensable chez Caroline, egalement maman d’adolescents, qui le devoile bien net: “Ma fille de 16 ans et son copain au meme lit chez moi? Meme gui?re en reve! Je n’ai nullement a etre temoin de leurs ebats et s’ils veulent avoir une vie sexuelle, qu’ils se debrouillent!”

Des avis tranches qui refletent bien la complexite d’un theme qui ne cesse d’effectuer debat depuis les annees 1970: faut-il accepter que les adolescents vivent leur sexualite sous le meme toit que leurs parents?

“J’ai sexualite des adolescents n’a que dalle a faire au coeur du foyer familial”

Pour Elizabeth Brami, psychologue et auteur de Dolto, l’art d’etre parent, la reponse reste sans appel: “Non, trois fois non!” “Attention, on parle bien la des adolescents, a savoir des 15/18 ans”, precise-t-elle. “Quand nos enfants ont grandi et seront devenus de jeunes adultes, qu’ils sont autonomes et vivent en couple, evidemment, la maison des parents est un lieu au sein d’ lequel ils peuvent avoir une place avec un conjoint, a l’occasion de vacances pourquoi pas. Mais plus jeunes, lorsqu’ils paraissent encore dependants, leur sexualite n’a que dalle a faire dans le foyer familial.”

Pour la psychologue, “c’est une question de respect de l’intimite necessaires mais aussi d’ apprentissage de l’autonomie”: “Des leur naissance, les enfants savent qu’ils tendent a voler un jour de leurs propres ailes. Les autoriser a faire l’amour au sein d’ leur lit d’enfant, leur faciliter nos choses, n’est gui ?re un service a leur rendre. C’est une facon pour les parents de des garder bien pres d’eux, sous pretexte de nos proteger”, ajoute Elizabeth Brami.

“Beaucoup m’expliquent qu’ils font ca pour leur bien, Afin de leur ne pas faire “ca” entre deux portes ou dans des lieux moins pratiques. Mais la verite c’est qu’en essayant a tout prix d’aplanir chacune des difficultes auxquelles seront confrontes nos bambins, de gommer leurs frustrations, nous en faisons des etres souvent terrifies a l’idee de quitter le nid. Sans compter qu’entre 15 et 18 annees, un adolescent n’en a nullement termine avec son Oedipe. Faire l’amour en sachant que ses parents sont de l’autre cote une cloison ne va jamais l’aider a se construire.”

Notre desir nait aussi une frustration

“J’ai sexualite doit pouvoir se vivre avec des debordements, gui?re en etouffant un soupir pour que papa et maman n’entendent pas”, poursuit Elizabeth Brami. A terme, d’apres cette dernii?re, encourager cette cohabitation entre le couple parental et un couple adolescent risque “d’eteindre la sexualite de ces potentiels adultes”. Et de rappeler que le desir nait d’la frustration.

“Il ne va y avoir qu’ un seul couple sexuellement actif sous 1 meme toit”, abonde Violaine Gelly, psychopraticienne. “J’observe qu’en effet de nombreux parents ne voient pas ou est le souci. Il semble possible que cela participe d’une fai§on de toute puissance inconsciente qui veuille que l’on controle tout, y compris notre vie sexuelle des enfants et avec qui ils la vivent”. “Et les enfants viennent aussi chercher ca: regarde maman, moi aussi j’habite une femme, comme toi, j’ai une life sexuelle (idem pour nos garcons et leur pere). Ca leur permet de rester dans la rivalite inconsciente de l’Oedipe.”

“On a toujours deniche d’autres solutions”

En regle generale, si les enfants ont la possibilite de en gali?re vivre votre interdiction, ils n’en ressortent d’ailleurs gui?re traumatises. “Je n’ai jamais eu le droit de dormir avec mon amoureux sous le toit de mes parents et je trouvais ca normal, meme le cap des presentations passe”, confirme ainsi Helene. “On a toujours achete d’autres solutions et ca s’est toujours bien passe. N’ayant pas encore d’enfants, je ne sais jamais si je reproduirais ca avec mes ados, mais concernant le moment je crois que oui.” Et d’ajouter: “Pour mes parents, claque de m’autoriser a dormir ailleurs c’etait aussi une facon de me respecter.”

“faire mes parents ont accepte la presence du petit ami a la maison -parce que ledit petit ami avait fortement insiste. Pourtant, a present que ma fille ainee approche ineluctablement de votre age, je crois que je dirai . non”, confie quant a elle Marie-Laetitia. “D’une part parce que ca me gene -je sais qu’elle est sexuee mais je ne veut gui?re le constater de si pres- En outre accessoirement sa chambre reste mitoyenne de celle de sa petite soeur. Et pour elle, parce que j’ai vecu ce qui comme quelque chose de fort embarrassant ado. Ca me coincait considerablement d’imaginer mes parents si proches ainsi que devoir prendre garde au moindre bruit. J’ai deteste ca. J’me sentais etouffee.”

Principal: la communication et J’ai prevention

“L’enfer est pave de bonnes intentions”, analyse Elisabeth Brami. “Meme si c’est legerement difficile de se dire qu’ils vont faire ca ailleurs, dans des conditions qu’on ne maitrise gui?re, si les ados veulent avoir une sexualite, ils doivent s’en debrouiller. D’autant qu’aucun parent n’a a accepter de croiser le copain de sa fille a moitie nu dans la cuisine au petit matin!”

Un avis que ne partage jamais Anna, mere de quatre enfants: “Les moeurs ont bien change. A mon epoque, chez les parents, gui?re question de rester dans ma chambre avec mon petit copain. Mon fils aine en revanche a eu le droit d’avoir une vie amoureuse, sa chambre etait son domaine, le territoire, a condition que sa cherie nous soit presentee et que ce soit serieux entre eux. Ma derniere a 16 annees et j’ai accepte d’inviter son copain, parce que j’ai confiance, que je parle beaucoup avec cette dernii?re, que je sais qu’elle se protege et qu’elle ne va nullement faire n’importe quoi.”

Sur ce dernier point, Elisabeth Brami souligne qu’en effet, la communication et la prevention sont fondamentales et qu’elles ne sont pas incompatibles avec ce refus de voir le ado faire l’amour sous le toit. C’est meme parce qu’on aura etabli une relation de confiance et que l’on se va etre assure que nos ados savent comment s’abriter qu’on pourra les laisser vivre un vie. loin de nous.

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